C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde. Environ 10% des femmes parvenant à l’âge de 75 ans sont concernées par le cancer du sein dans les pays développés.

Le risque individuel de cancer du sein est essentiellement influencé par les antécédents familiaux, l’hygiène de vie mais également et ceci de manière importante par le vieillissement : 2 cancers du sein sur 3 se déclarent chez des femmes de plus de 50 ans.

Différents facteurs réduisent les risques de développement de cancer du sein, notamment pratique d’une activité physique régulière, grossesse et allaitement précoce : tous ces éléments ont un effet protecteur.

Ce cancer est généralement silencieux durant de très longues années avant de donner des signes. Les anomalies du sein qui doivent inquiéter sont un nodule palpable, une modification de texture du sein, ou de l’aspect cutané, une rétraction du mamelon essentiellement. Il est important que les femmes au quotidien veillent à “surveiller” leurs seins.  Elles doivent consulter leur médecin en cas de troubles inhabituels. Cependant, il s’agit-là plutôt de diagnostic précoce (reconnaissance des premiers signes et symptômes) plutôt que de dépistage.

Il est possible de guérir d’un cancer du sein, surtout si sa découverte est précoce (tumeur de petite taille, sans extension à d’autres zones du corps). En effet, les chances de guérison sont dépendantes essentiellement de son stade de gravité au moment du diagnostic, et de l’application de protocoles de traitements déterminés par des médecins de différentes spécialités : chirurgien, oncologue, radiothérapeute, en interaction avec le médecin traitant et la patiente.

Les modalités de dépistage peuvent varier en fonction des antécédents familiaux et antécédents personnels :

• Antécédents familiaux avant 50 ans connus : dépistage fortement recommandé avant l’âge de 50 ans, selon avis médical personnalisé.
• Pour toutes les femmes sans risque familial élevé : dès 50 ans mammographie de dépistage tous les deux ans.

Le dépistage précoce augmente les chances de guérison par cancer du sein, avec des traitements moins lourds et mieux tolérés.

Le cancer du sein touche en moyenne une femme sur dix. Il n’est pas possible de savoir à l’avance quelle femme sera atteinte. De ce fait, les femmes qui se font dépister s’exposent à des effets négatifs sans garantie d’effet positif (notamment risque de faux résultat positif ou négatif, de surdiagnostic et de surtraitement). Les sites des programmes de dépistage donnent des informations à ce propos.

www.swisscancerscreeening.ch

www.pvdc.ch